Dogecoin (DOGE): viral, volatil… vulnérable ?

Dogecoin (DOGE), c’est l’histoire d’un mème qui a mal tourné… ou trop bien tourné, c’est selon.

Créée pour rire, cette crypto à tête de Shiba Inu a conquis le grand public, propulsée par la magie d’Internet et les tweets d’Elon Musk. Résultat : une capitalisation de plusieurs milliards de dollars.

Alors, jouet spéculatif ou plus que ça? Décryptage.

Dogecoin (DOGE) a vu le jour en 2013 grâce à Billy Markus et Jackson Palmer. À l’origine, c’était une parodie du Bitcoin, une crypto décalée qui mise sur l’humour et l’accessibilité.

Techniquement, Dogecoin repose sur le même algorithme que Litecoin (Scrypt), avec un temps de bloc très rapide (1 minute) et une récompense fixe de 10 000 DOGE par bloc. Surtout, son offre est illimitée : pas de plafond, environ 5 milliards de DOGE ajoutés chaque année.
Dogecoin s’est très vite transformé en un véritable phénomène communautaire. Utilisé pour les paiements rapides, les pourboires en ligne et même le financement participatif, il s’est imposé comme le mème coin par excellence.

Dogecoin a connu des hauts… et beaucoup de bas.

• En 2014, il permet de financer l’équipe de bobsleigh jamaïcaine ou des puits en Afrique.

• En 2021, il explose à la suite des tweets d’Elon Musk, atteignant 85 milliards USD de capitalisation.

• En 2025, il retombe dans la tourmente avec une affaire judiciaire impliquant Musk et l’accès non autorisé au système financier américain.

Sa dépendance aux tendances sociales et aux personnalités publiques en fait un actif hautement spéculatif. Bref, Dogecoin est une crypto à la merci du buzz.

En mars 2025, la Dogecoin Foundation, via sa branche commerciale House of Doge, a annoncé la mise en place d’une réserve de 10 millions de DOGE destinée à améliorer la scalabilité du réseau et à encourager l’adoption chez les commerçants.

L’objectif ? Offrir des paiements instantanés en DOGE sans que les commerçants ne soient exposés à la volatilité du marché. Ce fonds vise à résoudre les retards de confirmation qui freinent encore l’usage de Dogecoin dans les transactions quotidiennes.

Un pas dans la bonne direction, certes… mais qui reste modeste face aux défis structurels que pose DOGE.

Chez CrypCool, on sélectionne les cryptos avec rigueur. Et Dogecoin, malgré son aura médiatique, ne coche pas nos critères fondamentaux.

Le prix du DOGE réagit plus aux mèmes qu’aux fondamentaux. Un tweet d’Elon, et le marché s’emballe… ou s’effondre. Cette instabilité ne convient ni à une stratégie d’investissement sérieuse, ni à une logique patrimoniale.

Pas de plafond d’émission. Avec une offre qui augmente de 5 milliards de DOGE par an, difficile d’imaginer une vraie rareté – donc une réelle valorisation à long terme.

Malgré des efforts récents (comme la réserve House of Doge), Dogecoin peine à convaincre au-delà de cas d’usage anecdotiques. L’écosystème reste peu structuré et manque d’innovation technologique de fond.

Dogecoin est peut-être la crypto la plus drôle du marché, mais chez CrypCool, on ne sélectionne pas les cryptos pour leur potentiel viral sur X. Malgré une communauté dynamique, quelques initiatives comme la réserve de 10 millions de DOGE, et une adoption grand public à petite échelle, le projet manque de vision long terme, de stabilité et de rareté.

Sa dépendance aux humeurs du marché (et à Elon Musk), son offre inflationniste, et son manque d’innovation technique nous conduisent à maintenir notre position : DOGE n’a pas sa place sur CrypCool.

Ce n’est pas parce qu’une crypto fait le buzz qu’elle mérite votre confiance. Chez CrypCool, on privilégie la solidité à la célébrité.

👉 Prochain épisode de Crypto Jungle : une autre crypto OUT du marché… Stay tuned ! 🚀