En septembre 2025, les projecteurs se sont braqués sur le Salvador. Le pays a annoncé coup sur coup l’achat de plus de 50 millions de dollars d’or pour renforcer ses réserves, puis, dans un geste hautement symbolique, l’acquisition de 21 bitcoins, en référence au plafond d’émission de la cryptomonnaie. Une manière d’affirmer que la combinaison entre l’or et le bitcoin pourrait devenir une nouvelle stratégie pour les États en quête de protection face aux crises et à l’instabilité monétaire.
Ces annonces interviennent dans un contexte de fortes divergences sur les marchés : l’or a inscrit un record historique à plus de 3 550 $ l’once , porté par la méfiance vis-à-vis de la dette publique et l’anticipation d’une baisse des taux de la Fed, tandis que le Bitcoin a corrigé sous les 111 000 $. Ces trajectoires opposées relancent le débat sur la valeur refuge, et plus largement sur la place de ces actifs dans le patrimoine des investisseurs comme dans les coffres des États.

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Or et bitcoin : deux valeurs refuge aux dynamiques différentes


Une trajectoire contrastée en 2025


L’année 2025 illustre parfaitement les différences de comportement entre les deux actifs. L’or, en tant que métal précieux, s’est distingué par une hausse spectaculaire, franchissant les 3 550 $ l’once en septembre. Il conserve son statut de protection traditionnelle, un placement sûr face aux politiques monétaires expansionnistes et à l’endettement massif.
À l’inverse, le Bitcoin a traversé une période plus délicate : après un rebond au printemps, il a enregistré l’un de ses pires mois de septembre, tombant brièvement à 107 400 $. Sa volatilité accentue encore le débat sur son rôle de valeur refuge.

L’or, pilier historique


Depuis des millénaires, l’or occupe une place centrale dans les placements défensifs. Son cours évolue en fonction des cycles économiques, mais sa rareté et son universalité en font un actif sûr dans les moments d’incertitude. Les banques centrales continuent d’en accumuler, convaincues de son rôle de stabilisateur dans les réserves.

Le bitcoin, une valeur refuge en devenir


Souvent surnommé « l’or numérique », le Bitcoin partage avec l’or certaines propriétés fondamentales : rareté programmée (21 millions d’unités), résistance à la censure, absence de corrélation directe avec les obligations ou les actions. Toutefois, son histoire récente — à peine 16 ans d’existence — et son exposition aux flux de liquidité mondiaux entretiennent un risque de perception. Sa valeur fluctue davantage, mais il attire des investisseurs en quête de rendement et d’innovation.

Complémentarité stratégique : vers une double réserve


Diversifier pour mieux résister


Plutôt que de les opposer, de nombreux analystes défendent aujourd’hui l’idée d’une complémentarité entre or et bitcoin. Le premier apporte stabilité et liquidité, le second offre potentiel de rendement et portabilité numérique. Cette combinaison permet de diversifier les stratégies de couverture face aux crises.

Un exemple concret : le Salvador


Le cas du Salvador illustre cette dynamique. En renforçant simultanément ses réserves d’or et de bitcoin, le pays se positionne comme un laboratoire monétaire. L’achat symbolique de 21 BTC célèbre l’anniversaire de la loi qui a fait du bitcoin une monnaie légale, tout en défiant les avertissements du FMI.
Le message est clair : miser à la fois sur la tradition (l’or) et l’audace (le bitcoin) pour sécuriser son patrimoine national et affirmer son autonomie monétaire.

Les États à la recherche de nouvelles stratégies de réserve


Les États-Unis et le « Fort Knox numérique »


En 2025, les États-Unis ont franchi une étape symbolique en officialisant la création d’une réserve stratégique de bitcoins, alimentée par les BTC confisqués lors de procédures judiciaires. Avec près de 200 000 BTC, Washington détient désormais la première position mondiale. Cette initiative, parfois surnommée « Fort Knox numérique », s’ajoute au stock d’or physique déjà monumental.

Le Paraguay et d’autres pays émergents


Le Paraguay réfléchit également à transformer ses excédents énergétiques en bitcoin, perçu comme une manière de valoriser ses ressources et de bâtir une réserve nationale alternative.
Dans ce contexte, l’information fournie par chaque gouvernement devient stratégique : il ne s’agit pas seulement d’investissement, mais d’un choix géopolitique qui traduit une vision du futur système monétaire mondial.

Différences structurelles et convergences possibles


Différences structurelles et convergences possibles


  • Résilience face aux politiques monétaires et aux cycles économiques.
  • Acceptation universelle comme titre de valeur.
  • Facilement valorisable en euros, dollars, ou yen, ce qui en fait un instrument incontournable dans la gestion des réserves.

Bitcoin : la force de l’innovation


  • Portabilité immédiate, sans frontières.
  • Transparence de la blockchain, qui permet une information publique sur les flux.
  • Potentiel de hausse plus important que les métaux traditionnels, mais contrebalancé par une volatilité accrue.

La convergence en 2025


Malgré leurs différences, les deux actifs tendent à être analysés sous un même prisme : celui de la protection contre l’instabilité. Les investisseurs institutionnels intègrent désormais parfois l’un et l’autre dans leurs portefeuilles, tandis que certains États testent des stratégies mixtes.

Perspectives : la double réserve comme nouvelle norme ?


La tendance de fond est claire : la combinaison or-bitcoin s’impose comme une réponse pragmatique à un monde marqué par l’inflation, les dettes publiques et les tensions monétaires.
Pour les particuliers, l’intégration d’or et de bitcoin dans une épargne diversifiée apparaît comme une manière de protéger son patrimoine, aux côtés d’autres instruments comme les SCPI ou les obligations.

Pour les États, il s’agit d’affirmer une gestion souveraine des réserves, face aux pressions des grandes banques et institutions internationales.

Pour les investisseurs, la question devient celle du bon moment pour équilibrer leurs placements entre stabilité de l’or et potentiel du bitcoin.

En définitive, la valeur refuge ne se résume plus à un seul actif. Elle devient une notion plurielle, un fil directeur qui traverse aussi bien les marchés financiers que les œuvres politiques et économiques des nations.

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Le Salvador, en renforçant simultanément ses réserves d’or et de bitcoin, a ouvert une voie qui dépasse le simple exemple anecdotique. Le pays illustre la possibilité d’une « double réserve », où l’or reste l’ancre historique et le bitcoin l’élément disruptif.

À l’heure où les grandes puissances comme les États-Unis expérimentent aussi cette voie, la valeur refuge se redéfinit. Elle n’est plus figée dans la seule solidité du métal jaune, mais se conjugue désormais avec l’audace d’un actif numérique encore jeune.

Dans ce contexte, les prochaines années diront si cette complémentarité deviendra une norme durable. Mais déjà, une certitude s’impose : face aux crises monétaires et aux mutations technologiques, il ne s’agit plus de choisir entre l’un ou l’autre, mais de comprendre la richesse de leur coexistence.

C’est précisément cette vision qu’incarne CrypCool
. La plateforme permet aux particuliers d’investir à la fois dans le Bitcoin et dans l’or, grâce notamment à VeraOne (VRO)
– un jeton adossé à de l’or physique. Grâce à la tokenisation de l’or
, l’épargnant peut transformer un patrimoine d’or métal parfois « dormant » (pièces, lingots, bijoux) en un actif liquide, utilisable et transmissible dans l’univers numérique.

Cette approche prolonge l’ADN du groupe AuCOFFRE
, pionnier de la garde et de la valorisation de l’or depuis plus de quinze ans, en l’ouvrant au champ des nouvelles technologies financières. Une manière concrète de conjuguer la solidité séculaire des métaux précieux et le potentiel d’innovation de la blockchain – et de donner un sens moderne à la notion de valeur refuge.


FAQ : Or, Bitcoin et valeur refuge


L’or est rare, universellement reconnu et utilisé depuis des millénaires comme réserve de richesse. Il résiste aux crises économiques et aux dévaluations monétaires, car sa valeur n’est pas liée à la performance d’un État ou d’une devise.

Le Bitcoin partage plusieurs caractéristiques avec l’or : rareté (21 millions d’unités au maximum), indépendance vis-à-vis des banques centrales et portabilité mondiale. Mais sa volatilité reste élevée, ce qui explique que son statut de valeur refuge soit encore en débat.

Pas forcément. De plus en plus d’analystes conseillent une stratégie mixte : l’or pour la stabilité et la sécurité, le Bitcoin pour le potentiel de rendement et d’innovation. Cette combinaison permet de diversifier son patrimoine et de mieux gérer les risques.

En 2025, des pays comme les États-Unis ou le Salvador ont officialisé des réserves de Bitcoin aux côtés de leurs stocks d’or. L’objectif est double : profiter du potentiel de croissance du Bitcoin et afficher une autonomie stratégique face aux institutions financières internationales.

Il existe plusieurs solutions : acheter directement ces actifs, passer par des ETF ou utiliser des plateformes spécialisées.
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