Le 30 juillet 2025 marque un jalon historique pour la crypto Ethereum. Dix ans se sont écoulés depuis le lancement du réseau Ethereum, qui a bouleversé le monde des actifs numériques et redéfini notre rapport à la monnaie, à la sécurité, et à la technologie blockchain. Plus qu’un simple projet, (ETH) est devenu l’épine dorsale du Web3, avec une capitalisation de près de 400 milliards d’euros, des millions d’utilisateurs, et une influence considérable dans les sphères économiques, politiques et informatiques.
Dans cet article, retour complet et pédagogique sur la crypto Ethereum : son origine, son fonctionnement, son cours actuel, son rôle dans les contrats intelligents, et ses perspectives pour la décennie à venir. Un exemple concret illustre sa puissance : VeraOne (VRO), un jeton d’or physique développé sur Ethereum, disponible en exclusivité sur la plateforme CrypCool.
Qu’est-ce que la crypto Ethereum ?
Une monnaie numérique aux multiples usages
La crypto Ethereum (ETH) est la monnaie native de la blockchain Ethereum. À la différence du Bitcoin, qui se présente principalement comme une réserve de valeur, ETH a été conçu dès le départ comme un réseau programmable, capable de supporter des applications décentralisées (dApps) via des contrats intelligents.
ETH est à la fois une monnaie, une infrastructure technologique, un protocole open source, et un catalyseur d’innovation. Son volume de transactions dépasse régulièrement celui du Bitcoin, tant la diversité de ses cas d’usage est vaste.
La vision initiale de Vitalik Buterin
Le fondateur de la crypto Ethereum, Vitalik Buterin, est un programmeur russo-canadien. En 2013, à seulement 19 ans, il rédige un white paper posant les bases d’un nouveau type de blockchain : un réseau capable d’exécuter du code à travers le monde sans autorité centrale.
Son objectif : dépasser Bitcoin en y ajoutant une couche de programmabilité. Le projet Ethereum a vu le jour grâce à une levée de fonds en dollars via une ICO en 2014, avant un lancement officiel en juillet 2015.
Comment fonctionne la blockchain Ethereum ?
Le réseau, les validateurs et les blocs
Ethereum est une chaîne de blocs publique, un grand registre partagé où chaque transaction est enregistrée de manière permanente. Toutes les 12 secondes environ, un nouveau bloc est ajouté à la blockchain, contenant des dizaines à des centaines de transactions.
Ce processus est garanti par les validateurs, des utilisateurs qui mettent en jeu une partie de leur ETH pour sécuriser le réseau. Ce mécanisme, appelé Proof of Stake (preuve d’enjeu), sélectionne aléatoirement des validateurs en fonction de la quantité d’ETH qu’ils ont bloquée en garantie. Il remplace l’ancien système de Proof of Work (preuve de travail), où des ordinateurs devaient résoudre des calculs complexes (et très gourmands en énergie) pour créer de nouveaux blocs. Le Proof of Stake est bien plus économe et accessible.
Ethereum et consommation énergétique : la fin d’un modèle énergivore
Avant The Merge, Ethereum utilisait la preuve de travail, comme Bitcoin. Ce mécanisme impliquait une activité de minage intense, mobilisant d’importantes ressources informatiques. Cela soulevait régulièrement des critiques liées à la consommation énergétique.
Depuis septembre 2022, Ethereum repose sur la preuve d’enjeu, un système beaucoup plus sobre. Selon la fondation Ethereum, cette transition a réduit la consommation énergétique du réseau de plus de 99,95 %. Le réseau Ethereum figure désormais parmi les blockchains les plus écologiques, tout en maintenant un haut niveau de sécurité et de décentralisation.
Cette évolution répond aux attentes croissantes des utilisateurs, des entreprises et des régulateurs, sensibles à l’impact environnemental des cryptomonnaies.
Le rôle des contrats intelligents
La véritable révolution d’Ethereum réside dans ses contrats intelligents, des programmes autonomes stockés sur la blockchain qui s’exécutent automatiquement lorsque certaines conditions sont remplies.
Ces applications permettent la création de plateformes DeFi, de NFT, de jeux, ou encore d’organisations autonomes. Ces dernières sont appelées DAO (Decentralized Autonomous Organizations) : ce sont des communautés gérées par des règles codées dans des smart contracts, sans dirigeants ni hiérarchie centrale. Les décisions y sont prises collectivement, souvent via un système de vote en ligne.
Crypto ETH : retour sur 10 années d’évolution
Les grandes étapes du développement depuis 2015
- 2016 : piratage de The DAO, entraînant un hard fork et la naissance d’Ethereum Classic
- 2017 : explosion des ICO sur Ethereum
- 2020-2022 : transition progressive vers la preuve d’enjeu avec Ethereum 2.0
- 2022 : activation de The Merge
- 2025 : lancement de la mise à jour Pectra
Hard fork, DAO, Merge, Pectra : les moments clés
L’un des épisodes les plus marquants de l’histoire d’Ethereum survient en 2016 avec le piratage de The DAO (Decentralized Autonomous Organization), un fonds d’investissement automatisé fondé sur des contrats intelligents. Ce projet visionnaire avait levé plus de 150 millions de dollars en ETH auprès de la communauté. Mais une faille dans son code a permis à un attaquant de siphonner un tiers des fonds, sans violer formellement les règles du contrat.
Face à ce vol massif, la communauté Ethereum s’est divisée. Une partie des développeurs et validateurs a décidé de procéder à un hard fork : une modification du protocole qui permettrait d’annuler les transactions frauduleuses et de restituer les fonds aux investisseurs. Ce choix a donné naissance à deux blockchains distinctes :
- Ethereum (ETH), la version majoritaire actuelle, qui a acté le fork et remboursé les victimes ;
- Ethereum Classic (ETC), qui a refusé toute intervention, au nom du principe d’immutabilité absolue de la blockchain.
Depuis, Ethereum Classic poursuit une existence marginale, critiquée pour sa gouvernance peu lisible, son manque de mises à jour et ses vulnérabilités techniques.
C’est l’une des cryptomonnaies que CrypCool a choisi de ne pas référencer, comme expliqué dans notre article dédié de la rubrique Crypto Jungle :
D’autres événements majeurs ont marqué la trajectoire d’Ethereum. En 2022, la mise à jour The Merge a permis la transition historique du consensus Proof of Work vers le Proof of Stake, réduisant de plus de 99 % la consommation énergétique du réseau. Plus récemment, en mai 2025, la mise à jour Pectra a introduit une meilleure gestion des portefeuilles, une structure modulaire plus souple et une interopérabilité renforcée avec d’autres blockchains. Ces évolutions techniques confirment la capacité d’Ethereum à évoluer sans jamais compromettre sa sécurité ni sa vision initiale.
À quoi sert concrètement la crypto ETH ?
Applications DeFi, NFT, RWA et plus encore
La crypto Ethereum est au cœur de l’écosystème Web3. Grâce à sa flexibilité et à ses contrats intelligents, elle permet de créer des applications décentralisées dans des domaines extrêmement variés.
- Dans la finance décentralisée (DeFi), Ethereum héberge des protocoles comme Aave ou Uniswap, qui permettent d’emprunter, de prêter ou d’échanger des cryptos sans passer par une banque ou une plateforme centralisée. Tout se fait automatiquement, via des contrats codés, accessibles à tous.
- C’est aussi la blockchain de référence pour les NFT (non-fungible tokens), ces jetons uniques qui représentent des biens numériques comme des œuvres d’art, des objets de jeux vidéo, ou encore des identités numériques. Chaque NFT est enregistré sur Ethereum de façon infalsifiable, ce qui garantit son authenticité et sa traçabilité.
- Enfin, Ethereum joue un rôle central dans la tokenisation d’actifs réels, aussi appelés RWA (Real World Assets). Il est possible d’y représenter numériquement de l’immobilier, des actions, des produits agricoles, ou même de l’or physique, comme le fait VeraOne (VRO). Ces actifs deviennent ainsi échangeables, fractionnables et accessibles à un plus large public.
Une crypto utilisée dans des milliers de projets
Ethereum est aujourd’hui la blockchain la plus utilisée par les développeurs. Plus de 70 % des jetons créés utilisent le standard ERC-20, propre à Ethereum. Ce format permet de créer facilement des tokens compatibles entre eux et avec l’ensemble des outils Ethereum (wallets, plateformes d’échange, services DeFi…).
Au cœur de cette infrastructure, on trouve l’EVM (Ethereum Virtual Machine), un environnement d’exécution qui permet à tous les contrats intelligents de fonctionner de manière standardisée sur le réseau. C’est grâce à l’EVM qu’Ethereum est aussi puissant, car il rend les applications décentralisées interopérables, portables et auditables. De nombreuses autres blockchains ont même choisi d’être compatibles EVM pour bénéficier de cet écosystème.
En résumé, Ethereum est devenu la colonne vertébrale du Web3, et la crypto ETH n’est pas qu’un jeton de spéculation : c’est une clé d’accès à tout un univers de services décentralisés.
VRO : la crypto or adossée à la blockchain Ethereum
Un actif tangible basé sur un smart contract Ethereum
Créé par le groupe AuCOFFRE, VeraOne (VRO) est un jeton ERC-20 représentant un gramme d’or physique certifié LBMA stocké en Suisse. La crypto or du groupe AuCOFFRE est un Real World Asset (RWA) entièrement traçable, transparent et fongible avec d’autres cryptomonnaies comme BTC ou ETH.
Son existence repose sur un smart contract Ethereum, garantissant la propriété, la liquidité et la vérifiabilité des réserves.
VeraOne (VRO) : valeur refuge à portée numérique
VRO combine la stabilité millénaire de l’or avec la flexibilité de la blockchain. Il est particulièrement utile pour :
- Stabiliser un portefeuille lors de fortes variations de marché
- Profiter d’une absence de fiscalité dans les échanges entre cryptos
- Diversifier ses actifs numériques avec un jeton tangible
Le cours de l’ETH : où en est la crypto Ethereum aujourd’hui ?
Évolution récente du prix, volume et capitalisation
En juillet 2025, le cours de l’Ether (ETH) s’établit autour de 3 800 dollars, avec une capitalisation boursière de 456 milliards de dollars. Ethereum conserve sa place de deuxième crypto la plus populaire après Bitcoin, représentant 12,26 % du marché total. Son plus haut historique, atteint en 2021, reste fixé à 4 720 dollars. Sur un an, ETH affiche une hausse de +16,97 %, portée par des signaux forts : adoption institutionnelle, ETF dédiés, trésoreries d’entreprises, et mise à jour Pectra.
Analyse graphique : tendance haussière ou stagnation ?
Les indicateurs récents montrent un rebond progressif mais solide. Après une phase d’accumulation sur un support technique majeur, le cours de l’ETH a repris sa dynamique haussière. Les volumes d’échange se maintiennent à des niveaux élevés, preuve d’un marché actif. Dans ce contexte, certains investisseurs cherchent à diversifier leur exposition.
C’est là qu’intervient VeraOne (VRO), un jeton ERC-20 adossé à 1 gramme d’or physique certifié LBMA, stocké en Suisse.
Fongible, fractionnable dès 0,01 g, et indexé sur le cours spot de l’or sans effet de prime, VRO combine la stabilité d’un actif tangible à la flexibilité de la blockchain.
Il peut être stocké dans n’importe quel portefeuille compatible Ethereum, mais son achat, sa vente et son échange sont réservés à la plateforme CrypCool, seule à proposer ce jeton en exclusivité.
Où acheter de l’Ether en toute sécurité ?
CrypCool : plateforme PSAN simple et fiable
CrypCool, enregistrée PSAN auprès de l’AMF, propose l’achat d’Ether dans un cadre sécurisé. La plateforme offre un parcours fluide, des frais transparents, une garde hors ligne et un support client réactif.
Les étapes clés d’un achat d’ETH
- Créer un compte vérifié (KYC)
- Alimenter son compte par virement ou carte
- Sélectionner ETH dans la liste des cryptos
- Suivre en temps réel le cours Ethereum
- Passer son ordre d’achat
Quelle différence entre Ethereum et Bitcoin ?
Deux cryptos, deux philosophies
Bitcoin vise à devenir une réserve de valeur alternative aux monnaies fiat comme le dollar ou l’euro. Ethereum, en revanche, est pensé comme une infrastructure numérique ouverte, sur laquelle on bâtit des services.
Ethereum, une plateforme ; Bitcoin, une réserve
L’ETH circule plus rapidement, alimente davantage d’applications, et sert de base à un écosystème complet. Leur capitalisation diffère : près de 1 200 milliards pour le Bitcoin, environ 500 milliards pour Ethereum.
Pourquoi Ethereum attire les entreprises ?
Des cas d’usage concrets dans plusieurs secteurs
Si Ethereum attire de plus en plus d’entreprises, c’est parce qu’il répond à des besoins opérationnels concrets, bien au-delà de la simple spéculation. Sa programmabilité, sa traçabilité, et sa transparence native en font un outil adapté à de nombreux secteurs :
- Dans la finance, Ethereum permet d’automatiser des flux, de tokeniser des parts de fonds, ou de mettre en place des produits structurés accessibles en temps réel.
- Dans l’immobilier, des sociétés commencent à utiliser Ethereum pour fractionner et céder des biens, ou automatiser des promesses de vente via smart contract.
- Dans l’industrie culturelle, la blockchain Ethereum est utilisée pour gérer les droits d’auteur, tracer les exploitations d’une œuvre et répartir les revenus automatiquement.
- Dans la logistique, Ethereum peut enregistrer des étapes de supply chain de façon infalsifiable, simplifiant les audits et les certifications.
Ce qui séduit les entreprises, c’est aussi la standardisation technique du réseau : les jetons ERC-20 ou les NFT ERC-721 sont devenus des références. Intégrer un service sur Ethereum, c’est s’assurer d’une compatibilité avec un large éventail d’outils et de wallets déjà adoptés dans le monde entier.
Vers un écosystème stable et interopérable
Ethereum a aussi gagné la confiance des entreprises grâce à sa maturité technologique. Le passage à la preuve d’enjeu (Proof of Stake) a permis de réduire considérablement son empreinte carbone, critère devenu décisif pour de nombreuses structures soumises à des exigences ESG.
La feuille de route technique du réseau (dont la mise à jour Pectra est un jalon important) permet aux entreprises de s’engager à moyen terme, avec une visibilité sur l’évolution du protocole. L’interopérabilité d’Ethereum — notamment via les solutions compatibles EVM — rassure également : il est possible de migrer ou d’étendre un projet à d’autres blockchains tout en conservant la logique Ethereum.
Enfin, dans un contexte où la réglementation des actifs numériques progresse en Europe (MiCA) comme aux États-Unis (Genius Act), Ethereum est souvent perçu comme le réseau le plus légitime, à la fois par les développeurs, les juristes et les investisseurs institutionnels. Il permet d’anticiper les futures exigences en matière de conformité, de transparence des flux, et de gestion des identités.
Faut-il investir dans Ethereum aujourd’hui ?
Performance, volatilité, fiscalité
L’Ether reste plus volatil que l’or, mais son potentiel de croissance demeure important. Il peut être combiné à un jeton stable comme VRO pour équilibrer son portefeuille. La fiscalité avantage également les échanges crypto-crypto (non imposables).
ETH dans une logique de diversification
Intégrer de l’ETH à son allocation patrimoniale, c’est miser sur l’innovation, l’adoption technologique, et la résilience du Web3. C’est aussi une façon de se diversifier hors des circuits bancaires traditionnels.
Crypto Ethereum : que peut-on attendre de la prochaine décennie ?
La place d’Ethereum dans la circulation numérique des valeurs
Dans les dix prochaines années, Ethereum pourrait devenir l’infrastructure de référence pour la circulation des actifs numériques : stablecoins, titres financiers, objets numériques, mais aussi information sensible comme des identités, certificats ou contrats. Grâce à la tokenisation, des actifs réels comme l’or (ex. VRO), l’immobilier ou les actions deviennent plus accessibles, traçables et liquides.
Ethereum pourrait également devenir un pilier dans la gestion sécurisée et transparente de l’information : qu’il s’agisse de certificats, d’identités, de transactions notariales ou d’archives, la blockchain permet d’authentifier et de protéger ces données sensibles contre la falsification et la perte.
On peut donc imaginer, dans la prochaine décennie, un monde où les banques, les entreprises, les États et les citoyens utiliseront Ethereum comme support technique de confiance pour stocker, transmettre ou échanger de la valeur — qu’il s’agisse de monnaie, de titres ou d’information numérique.
Quel rôle face aux monnaies fiat et au dollar ?
Ethereum ne remplacera pas les monnaies traditionnelles comme le dollar ou l’euro. Mais il pourrait devenir leur complément structurant, notamment dans un monde multipolaire où la confiance dans les devises fiat est fragilisée par l’inflation, la dette publique ou les tensions géopolitiques.
L’ETH, dans ce contexte, peut jouer plusieurs rôles :
- un actif stratégique pour les entreprises et les fonds,
- une unité de compte dans des systèmes parallèles (DeFi, DAO, paiements transfrontaliers),
- ou encore un support monétaire programmable, adaptable à chaque contexte réglementaire.
D’autant que l’évolution technique du réseau — vers plus de scalabilité, de modularité, et peut-être un jour des fonctionnalités natives de confidentialité ou de conformité — renforcera son utilité systémique.
En clair, Ethereum a dépassé le simple statut de « blockchain d’application ». Il est en passe de devenir une infrastructure économique et informationnelle mondiale.
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Conclusion:
En dix ans, Ethereum est passé d’un projet expérimental à une infrastructure mondiale. Son évolution constante, la richesse de ses cas d’usage et des exemples concrets comme VRO démontrent que l’avenir de la crypto Ethereum ne fait que commencer.