XRP: révolution financière ou fausse promesse?

Dans l’univers impitoyable des cryptos, il y a des étoiles montantes… et des météores. Aujourd’hui, on s’attaque à un sujet brûlant : XRP, crypto scam ou légitime ? Une question que beaucoup se posent et qui mérite une réponse claire.

CrypCool a fait le choix de ne pas lister XRP, et ce n’est pas un hasard. Centralisation problématique, batailles juridiques, gouvernance opaque… Les raisons ne manquent pas ! Alors, XRP est-il un bon plan ou un piège doré ? Décryptage.

XRP, c’est la crypto des banques. 

À quoi ça sert ?

• Transferts internationaux ultra-rapides (quelques secondes, frais minimes),
• Alternative au réseau SWIFT pour les institutions financières,
• Liquidité à la demande (ODL) pour faciliter les paiements transfrontaliers.

En outre XRP est un outil pour la finance traditionnelle, pas une crypto « grand public ». 

Le mot « crypto » évoque liberté et décentralisation. Sauf que XRP… c’est un peu l’inverse de cette philosophie. Contrairement à Bitcoin, qui repose sur un réseau ouvert et décentralisé, XRP est entièrement contrôlé par la société Ripple Labs.

• Un réseau sous clé : Ripple détient encore plus de 50 % des tokens XRP en circulation,
• Des transactions validées par un club VIP : pas de mineurs comme sur Bitcoin, mais un petit nombre de nœuds « validés », triés sur le volet. En effet, contrairement aux blockchains décentralisées, où tout le monde peut devenir validateur, sur XRP, seules des entités sélectionnées sur la Unique Node List de Ripple Labs peuvent participer.

Alors oui, c’est rapide et efficace pour les banques, mais niveau transparence et sécurité, de sérieux doutes subsistent…

Ah, le procès Ripple vs SEC, un vrai feuilleton à rebondissements ! En octobre 2024, après quatre ans de bataille, Ripple a enfin arraché une victoire : XRP n’est pas une valeur mobilière. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait…

Conséquences ?

• Bonne nouvelle : Ripple évite des sanctions lourdes et voit son prix grimper.
• Mauvaise nouvelle : la SEC a fait appel. L’affaire est loin d’être enterrée.
• Toujours un doute : gagner un procès ne fait pas disparaître les autres problèmes de XRP (centralisation, gestion opaque, etc.).

Pendant que tout le monde regardait la SEC, Ripple jouait une autre carte : infiltrer l’élite financière par la porte de service. Son allié ? EastNets, un fournisseur certifié SWIFT.

Le plan de Ripple ?

• EastNets sert d’interface entre Ripple et les banques traditionnelles via PaymentSafe.
• Officiellement, pas de révolution. Officieusement, Ripple pose un pied dans la cour des grands.
• Médias cryptos et inconditionnels crient au coup de génie, mais les critiques y voient… du vent.

Verdict ? Ripple ne casse pas le système SWIFT, il s’y faufile. Un cheval de Troie bien pensé… ou un mirage de plus ?

Un autre problème majeur de XRP ? Une concentration extrême des tokens.

À son lancement, Ripple a généré 100 milliards de jetons d’un coup et en a conservé 90 %. Pire encore :

• Les cofondateurs en ont régulièrement vendu des millions, provoquant des krachs à répétition,
• Jed McCaleb (cofondateur) a liquidé plus de 5 milliards d’unités avant de quitter le navire,
• L’entreprise peut relâcher des tokens sur le marché quand bon lui semble, créant de la pression vendeuse artificielle.

Un contrôle quasi-monarchique sur une crypto supposée être « libre et ouverte »… pas très blockchain-friendly, non ?

Cet actif n’est donc pas vraiment une monnaie du quotidien. Qui l’utilise réellement pour payer son café ou réserver un billet d’avion ? Personne.

• Peu de cas d’usage réels pour les particulier,
• Une adoption presque exclusivement spéculative,
• Une volatilité extrême, amplifiée par les décisions judiciaires et les ventes de fondateurs.

En gros, si XRP monte, c’est souvent par effet d’annonce (une rumeur de victoire judiciaire par-ci, une promesse d’adoption bancaire par-là). Mais dans les faits, son usage quotidien reste… limité.

CrypCool privilégie des cryptos solides, transparentes et conformes aux principes de la blockchain.

XRP coche-t-il ces cases ?

• Trop centralisé → contraire à l’esprit décentralisé des cryptos,
• Trop de risques juridiques → procès en cours avec la SEC,
• Gouvernance opaque → concentration des tokens et décisions discutables.

En résumé, c’est un peu la rockstar de la spéculation, mais un mauvais élève de la transparence.

Investir dans XRP, c’est comme monter dans un ascenseur émotionnel. Tant que la SEC n’aura pas tranché et que Ripple continuera de gérer les tokens à sa guise, le doute persistera.

Chez CrypCool, on préfère vous orienter vers des actifs plus solides, plus transparents et moins sujets aux caprices judiciaires.

👉 La semaine prochaine, on passe au crible un autre « OUT » du marché crypto… Stay tuned ! 🔥